A la rencontre des oiseaux colorés de la plaine de l'Isère

 

Il fallait être un peu matinal ce dimanche 15 mai pour partir à la rencontre des oiseaux colorés de plaine. La balade, à vélo, commence sur les bords de l’Isère, non loin du centre sportif Allende de Domène. Des brumes serpentent encore sur les berges. En rive droite, des guêpiers ont creusé quelques nids dans la berge près desquels ils se posent tandis que d’autres profitent des premiers rayons du soleil en haut de grands frênes ou saules.



Le pigeon ramier nous observe en roucoulant. Juste au-dessus de nous de jeunes mésanges à longue queue piaillent. 


Nous quittons notre premier poste d’observation pour la plaine de Montbonnot. Là, près du chemin agricole, un milan noir chante et veille sur sa future nichée. 


Un peu plus loin, une veille grange en ruine nous permet d’observer longuement un couple de pie grièche écorcheur qui visiblement trouvera ici de quoi élever ses jeunes. 


Pour ne pas les déranger, nous renonçons à forcer le passage. Le soleil est déjà haut. Nous voici maintenant à l’ENS des Iles.  A son abord, quelques papillons, des iris des marais et même un salsifis à feuilles de poireau dont la magnifique fleur ne se laisse voir qu’en matinée en plein soleil ! 





Il faut patienter avant de surprendre quelques mouvements autour de l’étang. 


Le héron cendré est un hôte fréquent ici. Il est accompagné d’un bihoreau gris (ici immature) plus rare. 



Sur le chemin, un rossignol vient nous chanter tout ce qu’il sait. 


Nous voici au cœur de notre balade à l’approche d’une colonie de guêpier. Nous devons procéder à quelques détours et rester à bonne distance pour ne pas les déranger. Dans un sablon, ils creusent leur nid tandis que d’autres chassent dans le ciel les insectes nécessaires à leur nourriture et leurs offrandes. Cet oiseau fascine par ses couleurs saillantes et contrastées, son vol imprévisible, la silhouette singulière, son bec impressionnant et courbé, son chant délicat. Il hypnotise tous les photographes ! 




 

Beaucoup plus discret mais non moins intéressant, un petit gravelot vient nous rappeler que sur ces terrains empierrés, il niche ! 


 

Voici le soleil approchant du zénith. Il tape déjà dur sur nos caboches. Le temps du retour aux chaumières a sonné. Nous abandonnons à regret ces couleurs printanières chamarrés et contrastées de la plaine avec la promesse d’autres rencontres à venir. 

Merci à Benoît d'Halluin pour ces magnifiques photos !

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