Les 11 et 12 mai, deux sorties nocturnes à vélo ont été organisées pour repérer des postes de chant du rossignol. Résultat : une vingtaine de postes localisés sur notre territoire Domène - Le Versoud, ce qui témoigne d'une certaine vitalité de cette espèce sur nos deux communes.
Une fiche pédagogique a été conçue. Et, le 3 juin, trois affichettes ont été posées aux abords immédiats de postes de chant encore en activité pour faire découvrir le chant de cet oiseau aux promeneurs.
Il fallait être un peu matinal ce dimanche 15 mai pour partir à la rencontre des oiseaux colorés de plaine. La balade, à vélo, commence sur les bords de l’Isère, non loin du centre sportif Allende de Domène. Des brumes serpentent encore sur les berges. En rive droite, des guêpiers ont creusé quelques nids dans la berge près desquels ils se posent tandis que d’autres profitent des premiers rayons du soleil en haut de grands frênes ou saules.
Ce samedi 11 juin, le CPN Curieux de nature vous invite à partir à la découverte de la faune et la flore sauvages du centre ville de Domène lors d'une ballade ludique et conviviale. Le départ est fixé à 9 h devant la médiathèque et se terminera vers 11 heures au Parc Reynier-Prat.
Après quelques escapades en montagne à la découverte des bouquetins de Maurienne et des chamois de Chartreuse, l'inventaire des salamandres, la recherche des postes de chant du rossignol, l'observation des oiseaux colorés de la plaine et le nettoyage des rives de l'Isère en mémoire de Gaspard Forest, c'est au détour des rues que le CPN Curieux de nature ira à la rencontre d'une faune et d'une flore souvent ignorées et pourtant à notre porte !
La ballade gratuite conviendra à tous les âges et toutes les conditions.
Bonne humeur, jumelles ou appareils photos seront les bienvenus.
Dans la limite de 15 personnes, inscription recommandée à l'adresse suivante : cpncurieuxdenature@gmail.com
A l’invitation de Domène
2050, quelques membres du CPN ont participé à la sortie « Sauvages de ma rue »
à Domène le 16 avril dernier.
Comme le précise Anne-Marie d’Halluin : « Nous avons fait l'inventaire des plantes d'une petite partie de la rue du Domeynon. Cette rue commence par un mur en pierre qui abrite quelques sauvages qui les affectionnent, telles les cymbalaires, des aspleniums et même une chélidoine. Le long du cours d'eau nous avons découvert un géranium à feuilles rondes, des séneçons, d'aimables pissenlits et bien d'autres. Toutes ces plantes sauvages font le bonheur des insectes et égaient nos villes trop bétonnées.
Au milieu de ce foisonnement vert on découvre les stratégies de chacune pour survivre, assurer leur descendance et combien elles sont indispensables à la biodiversité.
Elles nous sont aussi indispensables, au-delà de tout ce qu'elles nous offrent, pour le bonheur qu'elles nous apportent ».
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| photos : Benoît d'Halluin |
Les salamandres aiment la pluie. C’est sur cette base que nous avons décidé de profiter d’une journée enfin pluvieuse en ce printemps pour prospecter dans nos territoires de Domène et du Versoud.
Rendez-vous était donc donné à partir de 20 heures où sept d’entre nous se sont retrouvés.
Avec une pluie continue depuis le matin, nous avons arpenté la rue Emile Zola au Versoud… sans succès… Mais, sur l’autre site du Versoud que nous avions sélectionné, le Chemin de la République, nous avons fait notre première rencontre et nous avons pu identifier dans ce secteur 10 salamandres différentes et (probablement) une grenouille rousse.
A Domène, nous avons prospecté aux alentours de la mare pédagogique (chemin des Carrières) et trouvé 8 salamandres dont trois qui nageaient dans la mare : sans doute des femelles qui viennent pondre. Avec une autre salamandre photographiée quelques jours plus tard par Fabrice Cartier-Million, nous arrivons à un total de 9 salamandres.
Chacune d’elles a été photographiée sous
différents angles (un grand merci à Stéphanie, Benoît et Vincent !). Nous avons
ainsi constitué une collection de portraits-robots qui nous permettra de suivre
ces salamandres dans les années à venir (une salamandre pouvant vivre plus de
vingt ans). Chaque salamandre a en effet une disposition particulière et
originale de ses taches jaunes. En voici trois exemplaires :
Vous avez le bonjour des salamandres !
