Le programme "Sauvages de ma Rue" est un programme de sciences participatives qui s’adresse à tous. Il a plusieurs objectifs: découvrir les plantes sauvages qui s’invitent dans nos villes, changer le regard que l’on porte sur ces herbes folles, faire des inventaires que l’on transmet aux chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et de Tela Botanica. Ces données permettent de suivre l’évolution des plantes en ville.
Une jolie fleur de mauve sylvestre nous a arrêtés. Cette mauve fleurit de mai à septembre et peut-être que la douceur de ces dernières semaines a prolongé sa floraison. Mauve et tilleul sont de la même famille, celle des malvacées. Ils sont comestibles et ont des propriétés adoucissantes.
Mauve sylvestre |
Sur la plate bande, parmi les nombreuses plantes fleuries, nous nous sommes attardés sur les vergerettes annuelles et la porcelle enracinée. Ils sont de la même famille, celle du pissenlit et des asters, les astéracées. La porcelle enracinée a des feuilles épaisses avec des poils épars un peu comme les soies d’un cochon d’où peut être son nom. Ses fleurs ressemblent à celles du pissenlit, portées par des tiges sans feuilles qui se ramifient.
Vergerette annuelle |
Porcelle enracinée |
Des passerages, de la famille du chou, qui portaient à la fois des petites fleurs blanches en croix et des fruits, des petits silicules, se mêlaient aux euphorbes, aux jolies saponaires et à de l’origan commun. Les euphorbes ont un latex toxique qui s’écoule de la moindre blessure. Ils sont aussi riches en nectar.
Passerage |
Les saponaires fleurissent jusqu’en octobre et sont pollinisées la nuit par les papillons.
En remontant vers la mairie, nous avons longé le mur qui entoure le parc pour découvrir un lieu plus ombragé. Là poussaient de petites brunelles de la famille du lamier qui fleurissent en cette saison, des achillées millefeuilles, de la chélidoine, une oxalis, une renouée des oiseaux et la verveine officinale ainsi qu'une cymbalaire des murs bien solitaire.
Oxalis |
Feuille de tilleul |
Sur le cotonnier, qui n’a pas de domaties, quelques poils de coton ont été mis à l’aisselle des nervures créant ainsi des abris artificiels que des acariens sont venus squatter. Le rendement du cotonnier a été augmenté de 15%. Des expériences similaires sur le caféier ont permis une augmentation du rendement de 30%. (Wikipédia , domatie)
Lichen |
Nous avons convenu de nous initier collectivement à ce nouveau programme en organisant une sortie dans les mois qui viennent.
Nous avons prévu de nous retrouver au printemps, en mars pour une nouvelle sortie.
Anne-Marie, Laurent et Benoit
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