Les réponses aux photos mystères (7)

 Voici les réponses aux photos mystères publiées en juin dans notre blog.

Photo 1 : il s’agissait d’un héron comme le laissait entrevoir "le long bec emmanché d’un long cou". Mais pas d’un héron cendré. En effet, la calotte sombre dans le prolongement du bec, la coloration rousse au cou et l’aspect un peu reptilien de l’ensemble indiquent que c’est un héron pourpré. On peut notamment l’apercevoir près des étangs de l’Espace Naturel Sensible du Bois de La Bâtie et du Bois Français.

Héron pourpré, ENS Bois de La Bâtie, mai 2024 (Photo : Rachel Peillet)

Photo 2 : Cet animal menaçant aux allures de scorpion est en fait un insecte coléoptère mesurant environ 3 cm de long. C’est le staphylin odorant qui se nourrit de petits invertébrés, insectes ou vers de terre et de cadavres d’autres animaux. Si sa posture d’intimidation ne suffit pas à décourager l’importun, il peut, pour se défendre, dégager ses déjections ou vider son estomac par la bouche créant ainsi une odeur très nauséabonde. Il utilise aussi les deux glandes présentes au bout de son abdomen qui émettent une odeur tout aussi désagréable (cf. l’indice).
(source : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/9873/tab/fiche).

Photo 3
: L’indice proposé était un clin d’œil à la série télévisée créée en 1963 avec Nounours et le marchand de sable, sans oublier Nicolas et… Pimprenelle (bon, moi, j’étais plutôt fan de Pollux et Ambroise, mais ne nous égarons pas !...). Car cette plante est bien une pimprenelle, également appelée sanguisorbe. La photo proposée présente des fleurs femelles avec leurs pistils rouges. La même plante porte également des fleurs mâles mais la maturité des unes et des autres est décalée dans le temps, rendant ainsi une autofécondation impossible, donc pas de consanguinité (source : Catherine Lenne, Dans la peau d’une plante, Belin éd., 2014).
Et la dédicace à Nicole faisait écho à la sortie qu’elle a proposé au CPN d’organiser samedi 6 juillet au marais de Montfort pour tenter de découvrir le papillon Azuré inféodé à la sanguisorbe.

Les feuilles très découpées de la sanguisorbe / pimprenelle sont aussi très caractéristiques (Photo : Benoît d’Halluin)
 A bientôt pour un nouvel article de cette rubrique !

Laurent

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