Voici les réponses aux photos mystères publiées en juin dans notre blog.
Photo 1 : Cette grande araignée est une Zoropse à pattes épineuses (Zoropsis spinimana). Elle est aussi appelée l’araignée Nosferatu.
Sur la photo ci-dessous, on comprend mieux pourquoi. Comme le précise Gilles Carcassès, auteur de la photo : "Sur son céphalothorax, on peut s’amuser à reconnaître le portrait de Nosferatu le vampire avec son visage allongé et ses yeux enfoncés. Le mien aurait même deux petites cornes diaboliques au sommet du crâne ! Et si l’on regarde bien, on distingue les yeux de l’araignée de part et d’autre de ces prétendues cornes. Elle n’a pas besoin de se retourner pour me regarder".
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| Zoropsis
spinimana ou Araignée Nosferatu – Poissy (78) (photo : Gilles Carcassès) |
Gilles précise encore : "Zoropsis spinimana ne fait pas de toiles, elle erre la nuit et capture d’autres araignées, y compris les grosses tégénaires, au sol et sur les murs. On dit qu’elle a du caractère et qu’il ne faut pas trop la chatouiller. J’avoue ne pas avoir essayé, d’ailleurs je n’ai aucune raison objective de l’embêter puisqu’elle fait gratuitement et en silence le ménage dans toute la maison".
Si vous vous intéressez aux petites bêtes, je vous conseille de consulter régulièrement le "blog de Gilles" (https://natureyvelines.wordpress.com/). Gilles Carcassès publie un article par jour depuis plusieurs années (admiration et respect !) sur les animaux ou les plantes qu'il observe. Et c’est un vrai plaisir de découvrir ses superbes photos, ses textes courts mais précis et scientifiquement étayés, enrobés d’un humour subtil.
Photo 2 : ce Cercope sanguin (Cercopis vulnerata) était posé sur une feuille d’ortie en lisière de forêt, à proximité de la mare pédagogique du Beaulieu à Domène. C’est un insecte qui appartient à l’ordre des hémiptères (comme les cigales et les punaises). Les adultes et les larves se nourrissent de sève prélevée par leur rostre piqueur. L’adulte est visible d’avril à août, les larves ne vivent pas sur les feuilles des végétaux, mais dans le sol, près des racines. Les anglais le nomment "red and black froghopper", ce qui veut dire " grenouille sauteuse [ou sauterelle] rouge et noire". En effet, capables de voler, les cercopes, lorsqu’ils sont inquiétés, préfèrent s’enfuir d’un bond puissant (source : https://www.quelestcetanimal.com).
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| Accouplement
de Cercopis vulnerata – Brussey (70) (photo : Gilles Carcassès) |
Photo 3 : vous avez sans doute déjà aperçu cet oiseau, que ce soit à Domène ou au Versoud, car on peut le voir et l’entendre, perché sur les toits des maisons ou des immeubles : le Rougequeue noir se distingue notamment par son corps sombre gris-noir et par sa queue de couleur roux-orangée. Dans le Dauphiné, on l’appelle "Queue rousse", ce qui est plus exact que la dénomination officielle.
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| Rougequeue
noir mâle (photo : Benoît d’Halluin) |
A bientôt pour un nouvel article de photos mystères et insolites,
Laurent
