A la rencontre des chamois de Chartreuse

Départ de Domène ce 27 février à 8 heures. Nous sommes 6 cette fois. Il ne nous faudra que 35 minutes pour rejoindre le parking. Le soleil matinal éclaire déjà la face sud de la dent de Crolles  En montant, les chants de quelques mésanges et du bouvreuil pivoine nous accompagnent. Déjà, d'assez loin, Alexis et Eric observent des chamois dévalant la pente. Nous voici maintenant au parking des Ayes. Le panneau pédagogique posé par la LPO nous permet de nous familiariser avec les principaux habitants des lieux. 


Tiens, justement, le puissant chant d'un pic noir se fait entendre ! Nous remontons le chemin jusqu'à l'orée de la forêt. C'est un jeu d'enfants pour nos trois jeunes adhérents. Alexis nous guide jusqu'aux chamois. Car, ils sont bien là, dans la pente. Ils broutent les "taches brunes" apparues sous la neige fondu, herbes ou genévriers, tout leur semble bon. Benoit est à l’affût.


Eric en dénombre une vingtaine sur le versant. Puis le groupe s'éloigne, dérangé de droite puis de gauche par le passage de skieurs de randonnée. Fort heureusement, une femelle probablement gestante semble moins sensible au dérangement et nous offre largement le temps de l'observer avec les jumelles et la longue vue. 


Nous profitons du soleil radieux pour nous restaurer.  L'endroit est magnifique. Les cimes de Belledonne dont Alexis nous décrit les sommets, nous font face. Au sud, la crête de Chamechaude se dégage. Au nord, la face sud de la Dent de Crolles paraît s'affaisser pour nous inviter à la gravir. Un grand corbeau se fait entendre puis surgit en passant devant nous jusqu'au col des Ayes.


A la lisière, c'est un casse-noix moucheté qui se pose au faîte d'un épicéa.
 

Puis, quelques mètres plus loin, en haut d'un autre épicéa, c'est une grive draine qui entonne son chant printanier. Au loin, le cri du chocard à bec jaune se fait entendre. 
Le temps du retour a déjà sonné. Nacillo, Adriano et Mariano n'ont pas leur pareil pour égayer cette descente de quelques mémorables glissades et de cachettes inédites.


Et pourquoi ne reviendrions-nous pas fin mars ou début avril sur ce lieu magique ?

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