En septembre au Bois de la Bâtie : des libellules… entre autres découvertes !

C’est par une très belle journée que nous nous sommes retrouvés à une douzaine de personnes dimanche 18 septembre, pour explorer l’Espace Naturel Sensible du Bois de la Bâtie, et en particulier son étang (dont le niveau de l’eau était particulièrement bas) et sa mare. L’objectif principal de cette visite était d’initier un apprentissage collectif sur la connaissance des libellules. Mais cette balade était aussi l’occasion de réaliser bien d’autres découvertes.


Dès l’entrée dans le sous-bois, nous avons ainsi entendu les cris répétés du faucon hobereau. Nous l’entendrons à plusieurs reprises par la suite, sans toutefois l’apercevoir. Puis un arrêt au niveau du grand peuplier noir entouré de bancs, évoquant les « arbres à palabres », fut l’occasion de repérer dans un creux de l’arbre un nid de frelons européens et, sur un tronc abattu plongeant dans l’étang, une tortue aquatique qui se reposait au soleil. Il s’agit d’une espèce de « tortue de Floride » (probablement Trachemys scripta), espèce envahissante qui menace notamment les tortues cistudes d’Europe. Un peu plus loin, c’est un lézard vert occidental subadulte qui profite lui aussi du soleil et se laisse photographier.

 

Du côté de l’étang, nous apercevons un héron cendré en vol, puis 3 cygnes tuberculés dont un jeune au plumage brunâtre et 3 martins-pêcheurs qui apparaissent (et disparaissent aussi rapidement) en volant au ras de l’eau ou qui se perchent sur des arbustes où il n’est pas toujours aisé de les voir.

Puis nous nous dirigeons vers la mare : on peut y voir de nombreuses grenouilles vertes mais relativement peu de libellules différentes.

Nous pouvons cependant admirer des Sympétrums : elles font bien partie de la famille des libellules car leurs ailes sont posées à plat au repos (à la différence des demoiselles qui gardent leurs ailes jointes au repos). L’identification de l’espèce est cependant beaucoup plus délicate malgré les guides à notre disposition (en particulier le Guide des libellules de France et d’Europe édité par Delachaux et Niestlé), car il s’agit souvent de détails subtils qui ne peuvent s’apercevoir qu’avec des photos de grande qualité et selon certains angles de vue, pas forcément photogéniques mais indispensables pour une identification… Nous optons pour des Sympétrums striés (mâle et femelle), aux pattes striées d'une bande jaune.


 

Dans la prairie qui recommence à fleurir, un papillon Azuré de la luzerne.

Côté plantes, nous avons recherché quelques fruits dans les haies. Mais, à cette date et après une longue période de sécheresse et de canicules successives, il ne restait pas beaucoup de fruits visibles : des mûres de ronces, des baies d’aubépine et d’autres baies rouges sur les lianes desséchées de la bryone dioïque (attention : baies toxiques !). Et nous avons pu admirer les nénuphars en fleurs.

Au final, relativement peu de libellules (mais les photos prises cet été dans d’autres lieux comme la mare pédagogique de Domène révèlent une grande diversité d’espèces), et bien d’autres découvertes lors de cette balade. 

Un grand merci à Rachel Peillet, Benoît d’Halluin et Olivier Thizy pour leurs photos !

 


 

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