Nouvelles photos mystères ou insolites (7)

Bonjour,

Septième article dans cette rubrique : voici de nouvelles photos prises à Domène, au Versoud ou dans les environs.

Photo 1 : qui se cache derrière ces plantes ?

Photo : Laurent Dobremez

Photo 2 : Quelle est cette bestiole menaçante ? Un indice : et en plus, ça sent mauvais… 

Photo : Pierre et Eliane Beaud (photo prise en Normandie, mais cette bestiole a déjà été vue à Domène)

Photo 3 : Quelle est cette plante ? Un indice : "Bonne nuit, les petits ! " (avec une dédicace spéciale à Nicole).

Photo : Benoît d’Halluin

Enfin, non pas une mais deux photos insolites : pas besoin d’aller en Laponie pour voir des aurores boréales ! A Domène, dans la nuit du 10 mai dernier, Vincent Roca nous a dit qu’on pouvait voir au nord, en direction du pôle, "des lueurs orangées-rouges, visibles et, au pic, des bandes plus claires verticales très nettes". Cela a duré 30 minutes, puis ça s’est estompé. Une photo permet de révéler ce qui n’est pas visible à l’oeil nu (conseil de Vincent : en mode nuit sur un smartphone, en manuel/4 secondes/3200 iso sur un reflex ou hybride). Si vous avez raté ce spectacle, ne vous désolez pas : il pourrait se reproduire (assez) prochainement car, comme le souligne Vincent, "on est dans une période d’un an ou deux d’activité solaire intense, sachant que c’est un phénomène plus ou moins périodique, tous les 11 ans"

Nuit du 10 mai 2024 à Domène : vue sur la Chartreuse depuis le pont de la rue du Prieuré (photo : Vincent Roca)

Vue depuis la rue Angelo Brunato à Domène (photo : Vincent Roca)

Un grand merci à Vincent pour ces photos magnifiques et magiques !

A vous de jouer ! Envoyez vos propositions en mode commentaire ou sur notre messagerie : cpncurieuxdenature@gmail.com.
Et n’hésitez pas à nous proposer des photos, quiz, etc.

Laurent


Les réponses aux photos mystères (6)

 Voici les réponses aux photos mystères publiées début mai dans notre blog.

Photo 1 : il s’agissait d’un couple de pies-grièches écorcheurs (mâle à gauche). Drôle de nom pour des passereaux qui ont des mœurs de rapaces : ainsi le qualificatif "écorcheur" provient de leur habitude d’empaler certaines proies sur des épines ou des fils de fer barbelés pour les stocker… Cette photo a été prise en mai 2022 dans la plaine de Montbonnot-Saint-Martin. Un mâle de pie-grièche écorcheur a été vu au même endroit lors de la sortie "Oiseaux colorés" organisée par le CPN le 2 juin dernier. On peut donc espérer qu’elle niche encore dans cette plaine où les habitats favorables se sont raréfiés. Cette pie-grièche apprécie en effet surtout les "secteurs caractérisés par la présence de prairies de fauches et/ou de pâtures extensives, parfois traversés par des haies mais toujours plus ou moins ponctués de buissons bas épineux, d’arbustes et d’arbres isolés offrant de nombreuses possibilités de perchoirs" (source : LPO).

Pie-grièche écorcheur mâle (photo : Benoît d'Halluin)

Photo 2 : Ce coléoptère, aux élytres présentant des reflets métallisés, est la Chrysomèle du romarin encore appelée Chrysomèle américaine (mais elle serait en fait originaire d’Afrique du Nord). Elle est phytophage et s’attaque aux plantes de la famille des lamiacées (ou labiées), elle apprécie tout particulièrement le romarin et les lavandes.

Photo 3 : Bravo à ceux qui ont trouvé le nom de cet insecte qui ressemble à une abeille mais qui appartient en fait à la famille des diptères (qui regroupe les mouches, moustiques, taons,…). Il s’agit du Grand Bombyle, qui ne pique pas et qui utilise sa très longue trompe pour se nourrir du nectar de certaines fleurs (ici, une véronique). En butinant, il effectue souvent des vols stationnaires à la manière des colibris en émettant un léger vrombissement.


Grand Bombyle en approche (photo : Benoît d'Halluin)

Photo 4 : Cousine du bouton-d’or, cette plante est une Ficaire. C’est l’une des premières fleurs en début d’année : elle n'est d’ailleurs visible qu'en hiver et au printemps (elle passe le reste de l'année sous forme de racines chargées de réserves enfouies dans le sol). Comment la distinguer des renoncules communes ? Alors que les renoncules ont des feuilles à 3-5 lobes découpés caractéristiques, la Ficaire possède de petites feuilles en cœur luisantes à long pétiole portant une gaine à la base. En outre, les renoncules possèdent 5 sépales et 5 pétales tandis que la Ficaire a une fleur typique avec seulement 3 sépales et un nombre plus élevé de pétales (6 à 12 pétales verdâtres dessous, jaune luisant dessus, et munis à la base d'une fossette nectarifère) (source : https://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/la-plante-du-mois/la-ficaire-une-fausse-renoncule).

A bientôt pour un nouvel article de cette rubrique !

Laurent


Rendez-vous avec une famille de hiboux Grands-Ducs. Samedi 25 mai 2024

 Le couple de hiboux Grands-Ducs que nous avions déjà pu observer en 2023, s’est installé à nouveau sur le même site, et 3 petits sont nés il y quelques semaines. C’est assez exceptionnel, selon Patrick Magi de la LPO, qui a accueilli sur ce lieu d’observation une dizaine de membres de notre club, le 25 mai dernier. En effet, les Grands-Ducs ne se reproduisent pas toutes les années.

Dès notre arrivée, un adulte est bien visible face à nous, posé sur le bord de la paroi rocheuse longeant la rivière. Il semble nous observer autant que nous l’observons…

Hibou Grand-Duc adulte (photo : Marc Roybon)

De bonne corpulence, il semble qu’il s’agit de la femelle. Mais pas de petits Grands-Ducs en vue… L’observation se fait à la longue-vue, à une bonne distance de la falaise car nous devons respecter la tranquillité de ce rapace nocturne qui est le plus grand d’Europe.

Les longues-vues et l'expérience de Patrick Magi ont été bien utiles (photo : Nathalie Hoc-Tarrajat)

Une bonne heure et demie plus tard, notre patience est récompensée. Patrick Magi aperçoit enfin un, puis deux, puis 3 jeunes. Deux d’entre eux, recouverts d’un beau plumage ont déjà appris à voler sans toutefois s’éloigner de leur lieu de naissance. Le petit dernier, un peu plus chétif, se tient à l’écart. Il ne semble pas savoir encore se servir de ses ailes et se déplace sur la vire en sautillant. Les jeunes resteront avec leurs parents jusqu’à la fin de l’été.

Enfin, pour finir en beauté, nous apercevons le 2ème adulte. La famille est au complet !

Hiboux Grands-Ducs adulte et jeunes (photos : Marc Roybon, montage : Nicole Guillot)

Nous repartons enchantés et émus d’avoir eu le privilège de rencontrer le temps d’une soirée ces majestueux rapaces.

Un grand merci à Patrick, grâce à qui nous avons pu à nouveau organiser cette sortie. Nous lui sommes également très reconnaissants d’avoir bien voulu partager avec nous ses observations et connaissances avec beaucoup de sympathie et de pédagogie.

Nathalie et Laurent

Sortie Sauvages de ma Rue - Mai 2024 à Domène

Domène 2050 et le CPN curieux de nature organisent 2 sorties “sauvages de ma rue” en mai, l’une le 5 mai à Domène à l’occasion de la foire aux fleurs et l’autre le 22 mai au Versoud à l’occasion de la fête de la nature. 
A Domène, nous étions une vingtaine à rejoindre le Domeynon pour découvrir la flore urbaine à l’aplomb du torrent. Au pied d’un arbre, nous nous sommes arrêtés devant une belle capselle bourse à pasteur chargée de silicules. Les jolis cœurs s’ouvraient tout seul dans nos mains libérant leurs nombreuses minuscules graines. Ces dernières ont peu de réserves. Au contact de l'eau, elles forment un mucus qui attire et dissout des petits vers du sol, les nématodes. Ces éléments nutritifs vont lui permettre de faire ses premières feuilles puis de grandir.

Capselle bourse à Pasteur

Planche botanique de la capselle bourse à Pasteur

 
En s’engageant sur l’allée du Domeynon nous avons été assourdis par le bruit du torrent… Une difficulté pour couvrir le tintamarre de l’eau qui s’est atténuée avec l’éloignement de la cascade. Une plante que nous avions vue en avril, la mercuriale annuelle s’épanouissait contre un mur. Cette fois nous avons pu photographier les pieds mâles et femelles.

Mercuriale annuelle mâle

Mercuriale annuelle femelle

Fête de la Nature : trois sorties organisées par le CPN, gratuites et ouvertes à tous

 Partez à la découverte de la nature en profitant des sorties organisées par notre CPN dans le cadre de la Fête de la Nature, ouvertes à tous et toutes (adhérents et non adhérents) et gratuites :

Mercredi 22 mai à 9h30 à Domène, rendez-vous devant la mairie (Place Stalingrad) : Déambulation urbaine à la rencontre de la nature locale.

Mercredi 22 mai de 14h30 à 16h au Versoud : Sortie Découverte des Plantes « sauvages de ma rue » (partenariat avec Domène 2050). Le lieu de rendez-vous sera précisé ultérieurement.

Vendredi 24 mai à 9h30 au Versoud, rendez-vous devant la mairie (309 rue des Deymes) : Déambulation urbaine à la rencontre de la nature locale.

S’inscrire auprès du CPN (cpncurieuxdenature@gmail.com) (inscription obligatoire avant la sortie : nombre de places limité).

Rappel : dans un article récent sur notre blog, vous trouverez aussi les nouvelles éditions des Parcours Découverte de la Nature dans les villes de Domène et du Versoud :  Lien pour l'article

Bonnes balades !

Laurent, Eric et Anne-Marie


Bilan de la campagne 2024 de sauvetage des amphibiens à Domène

 Début février, quand les températures remontent, les amphibiens quittent les bois pour aller se reproduire dans la mare où ils sont nés.

A Domène, un site de reproduction est particulièrement sensible aux écrasements. Il se trouve près du rond-point des Arnauds, à la limite avec Le Versoud.

La mare 20/03/2024

Le suivi du site est assuré par la LPO AuRA / Isère qui a fait les demandes d’autorisation administrative auprès de la DREAL.

Comme en 2022 et 2023, des bénévoles de la LPO, du CPN Curieux de Nature et de Domène 2050, ont participé au sauvetage des amphibiens en effectuant des rondes à la tombée de la nuit pour les conduire vers la mare sans se faire écraser.

Une nouveauté cette année, la LPO nous a fourni et aidé à installer des filets de protection et des seaux le long de la route départementale pour les empêcher de traverser et sur le haut de l’allée Clémence pour les guider vers la mare. La relève des seaux est effectuée tous les matins pour remettre les amphibiens capturés au bord de la mare.

Installation des filets et des seaux 31/01/2024

Bilan général du sauvetage des amphibiens février-mars 2024

Le début de la migration a débuté autour du 7 février 2024, deux semaines plus tôt que l’année dernière, et s’est terminé vers le 21 mars. Au total, 616 amphibiens ont été secourus lors des rondes du soir (550 crapauds, 55 grenouilles agiles, 5 tritons palmés et 4 tritons alpestres) et 201 crapauds dans les seaux le matin. En 2023, nous avions secourus 650 crapauds, 70 grenouilles agiles, et 17 tritons. Le nombre de crapauds reste globalement stable (si l'on inclut ceux tombés dans les seaux), diminution du nombre de grenouilles et de tritons (70 tritons en 2022).


Nouvelle édition mise à jour des Parcours Découverte de la nature

 Connaissez-vous le cincle plongeur et la cymbalaire des murs ? Où se trouve le sophora du Japon ? Saviez-vous qu’une salamandre tachetée peut vivre plus de vingt ans ? Qui sont les Sauvages de ma rue ? Quel a été le mois le plus chaud, à Domène et au Versoud, au cours de ces vingt dernières années ? Qu’est-ce qu’une chantourne ?...

Vous aurez la réponse à ces questions et à bien d’autres dans les nouvelles éditions actualisées des deux Parcours Découverte de la Nature dans la ville de Domène et du Versoud.

Jeune Cincle au bord du Domeynon, 29.4.2024 (photo : Benoît d'Halluin)


Ces parcours pédestres, d’une durée d’environ 1 heure et demie chacun, permettent de découvrir au cours d’un circuit de 10 étapes divers éléments de notre patrimoine naturel. Des quiz sont proposés pour concilier apports de connaissance et aspect ludique. A pratiquer à son rythme, seul(e), en famille ou en groupe…

Vous pouvez télécharger (format PDF) le parcours Découverte de la Nature dans la ville de Domène : descriptif du parcours à Domène et celui de la ville du Versoud : descriptif du parcours au Versoud

Quelques exemplaires papiers des guides-livrets ont également été diffusés à la Médiathèque Jules Verne à Domène et à la Médiathèque George Sand au Versoud et peuvent être empruntés sur simple demande.

Cymbalaire des murs ou Ruine-de-Rome (photo : Benoît d'Halluin)

 

Et merci d’avance pour vos remarques et suggestions en vue de la prochaine édition de ces parcours (cpncurieuxdenature@gmail.com) !

Nous vous souhaitons de belles promenades !

Laurent

Nouvelles photos mystères ou insolites (6)

 Voici de nouvelles photos prises à Domène, au Versoud ou dans les environs.

Photo 1 : Quels sont ces oiseaux ? Un indice : il s’agit d’un couple, photographié à Montbonnot-Saint-Martin.

Photo : Benoît d’Halluin

Photo 2 : Quel est cet insecte ? Un indice : c’est un coléoptère qui aime tout particulièrement certaines lamiacées (lavande, thym,…)

Photo : Raphaël Dubus

Photo 3 : Une autre bestiole qui semble attirée par les fleurs bleues (véronique, pervenche…) : quel est son nom ?

Photo : Benoît d’Halluin

Photo 4 : Une jolie fleur au printemps : quel est son nom ? Un indice : elle appartient à la même famille, mais ce n’est pas la renoncule âcre ou bouton-d’or…

Photo : Benoît d’Halluin

 

 Enfin, une photo insolite : oui, c’est bien un Chevreuil découvert dans un jardin, rue Montroux à Domène au printemps dernier. Il y a passé la journée avant de repartir en début de soirée.

Chevreuil, Domène, mai 2023. Photo : Benoît d’Halluin

A vous de jouer ! Envoyez vos propositions en mode commentaire ou sur notre messagerie : cpncurieuxdenature@gmail.com.
Et n’hésitez pas à nous proposer des photos, quiz, etc.

Laurent

Les réponses aux photos mystères (5)

 Voici les réponses aux photos mystères publiées en février dans notre blog.

Photo 1 : il s’agissait d’œufs d’amphibiens. Mais crapaud ou grenouille ? Le Cahier technique de la Gazette des Terriers édité par la FCPN et intitulé A la rencontre des amphibiens nous fournit la réponse : si les œufs forment un amas de boules gélatineuses, ce sont des œufs de grenouille. Mais si les œufs sont disposés dans un cordon (comme sur la photo), ce sont des œufs de crapaud. Ici il s’agit du crapaud commun qui vient dans cette mare pour pondre.

Crapaud commun (photo : Benoît d'Halluin)

A noter que, du côté de la mare pédagogique à Domène (chemin des Carrières), nous avons pu constater ce printemps avec les collégiens du Club Nature du Collège La Moulinière que de très nombreux œufs de crapauds étaient morts, desséchés, suite à un retrait rapide de l’eau qui avait inondé la prairie en janvier. Cela montre la grande fragilité de ces écosystèmes.

22 janvier 2024 : où est passée la mare ? (photo : Laurent Dobremez)

5 avril 2024 (photo : Benoît d'Halluin)

Photo 2 : Ce joli coléoptère est connu (plus ou moins…) sous deux noms : le Bupreste du genévrier ou le Richard du thuya (Lamprodila festiva). La larve xylophage se développe dans les branches des genévriers. Depuis quelques années, il se serait adapté en se recyclant sur les thuyas et les cyprès. Il a été signalé à Crolles et à Theys ces dernières années et pourrait bien se trouver aussi à Domène ou au Versoud.

Photo 3 : c’est une pousse de prêle (il existe plusieurs espèces). D’après le guide Sauvages de ma rue (éd. MNHN, 2012, page 68), la prêle est un végétal dit "fossile" car elle existait déjà au Carbonifère (il y a environ 250 millions d’années). Elle ne présente pas de fleurs ni de grandes feuilles, mais des tiges vertes qui sont stériles : ce sont celles que l’on observe généralement ; ces tiges forment des collerettes étagées (elles s’insèrent au même niveau : on parle de "verticilles"). Vers mars, d’autres tiges brun rouge sortent de terre, portant à leur sommet un épi qui libère des spores (cf. photo mystère). L’eau est nécessaire à la reproduction de la prêle, on la trouve donc plutôt dans les milieux humides.

tiges vertes et stériles d'une prêle disposées en verticilles (photo : Laurent Dobremez)

A bientôt pour un nouvel article de cette rubrique !

Laurent

Sorties Sauvages de ma Rue - Domène et Le Versoud - Avril 2024

Domène 2050 et le CPN Curieux de Nature ont organisé 2 sorties “Sauvages de ma rue” en avril, l’une le 6 avril à Domène et l’autre le 10 avril au Versoud.

A Domène, nous étions 6 à nous retrouver devant La Poste par un soleil radieux. Les pelouses le long de la rue Emile Blanc étaient toutes fleuries. Pâquerettes, Véroniques de Perse et quelques Lamiers pourpres les illuminaient de leurs couleurs lumineuses. De magnifiques Muscaris négligés dressaient leurs grappes de petites clochettes violettes près de l’abri-bus sans retenir le regard des passants. De petits érodium à feuilles de ciguë aux jolies fleurs fuchsia nous ont attirés. 

Erodium à feuilles de ciguë

Une fois découvertes, on s’aperçoit que toutes ces petites plantes sont partout. Dans les zones de végétation peu dense, des capselles bourse-à-pasteur dressaient leurs minuscules grappes de fleurs vers la lumière laissant derrière elles des petits silicules en forme de cœur.

Capselle Bourse-à-Pasteur

Sur la rue Jean Jaurès, le long de la piste cyclable un mur magnifié par la végétation nous attendait.

A la rencontre du hibou Grand-Duc

Il y a encore quelques années, le hibou Grand-Duc était entendu dans les gorges du Domeynon et même parfois, certaines nuits, à Domène… Malheureusement ce n’est plus le cas depuis 2020, malgré quelques prospections hivernales dans le secteur.

Lors de notre dernière Assemblée Générale, Patrick Magi de la LPO, qui avait animé la Nuit de la Chouette à Murianette, nous a proposé d’aller à la rencontre de cet oiseau prestigieux, le plus grand rapace nocturne au monde, autrefois très menacé. Espèce protégée, le Grand-Duc est très sensible aux dérangements et il importe de respecter sa tranquillité. Il faut donc se tenir à une certaine distance du site supposé (au moins 250 à 500 mètres) et se faire discret.

Arrivée du Grand-Duc sur son aire (photo : Patrick Magi)

Le Grand-Duc ramène une proie (ici, un lièvre) (photo : Patrick Magi)

Deux sorties ont eu lieu, fin avril et début mai, dans les contreforts du Vercors et la seconde sortie a permis de voir non seulement un Grand-Duc adulte mais aussi des jeunes ! Des moments magiques pour les quelques adhérents du CPN qui ont pu y assister…

Trois jeunes sur l'aire (photo : Patrick Magi)

 Nous sommes retournés cet hiver, le 10 janvier 2024, sur le même site pour écouter le chant du Grand-Duc. Nous ne l’avons pas vu… mais nous avons bien entendu son hululement caractéristique pendant une bonne minute… Un instant émouvant qui nous a fait oublier la longue attente et le froid qui venait avec la nuit...

Un grand merci à Patrick Magi, pour sa disponibilité, ses explications et son accueil chaleureux !

Laurent et Nathalie